Mali : 80 jihadistes tués, couvre-feu instauré après une vague d’attaques coordonnée
Selon le colonel Souleymane Dembélé, porte-parole des Forces armées maliennes (FAMa), l’ennemi a subi « d’importantes pertes » à chaque point de confrontation. L’armée aurait également saisi des armes, des véhicules et des motos appartenant aux assaillants.
Ces attaques, revendiquées par le groupe jihadiste Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), affilié à Al-Qaïda, ont été décrites comme des opérations « coordonnées et complexes ». Le groupe affirme avoir pris le contrôle de plusieurs positions militaires, sans donner de chiffres.
À Kayes, des habitants ont témoigné de violents échanges de tirs près des bâtiments administratifs, avec des colonnes de fumée visibles autour de la résidence du gouverneur.
En réponse à cette escalade, un couvre-feu nocturne de 30 jours, renouvelable, a été instauré dans les régions de Kayes et Dioïla afin de sécuriser les populations et freiner les mouvements suspects.
Il s’agit de la troisième attaque majeure contre l’armée malienne en un mois, dans un pays confronté depuis plus de dix ans à une insurrection islamiste et dirigé par une junte militaire depuis 2020.
Avec Africanews