Conflit Israël-Iran : un cessez-le-feu fragile mais globalement respecté

Israël a accusé Téhéran d’avoir tiré des missiles sur son territoire après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Une allégation rejetée par l’armée iranienne via les médias officiels. Donald Trump, visiblement irrité, a dénoncé des violations « inacceptables » de l’accord, aussi bien par l’Iran que par Israël.
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a fait savoir qu’Israël avait renoncé à intensifier ses frappes, suite à un appel téléphonique avec le président américain. « À la suite de cet échange, Israël s’est abstenu de toute attaque supplémentaire », indique le communiqué.
Pendant ce temps, la Russie a réaffirmé sa disponibilité à accompagner le processus de désescalade, sans pour autant jouer le rôle de médiateur. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré depuis Moscou qu’aucune preuve ne justifiait l’attaque israélienne initiale contre l’Iran.
Si l’Iran attendait un appui militaire plus visible de la Russie, la réaction prudente de Moscou pourrait provoquer un certain malaise. Le Kremlin a toutefois rejeté les critiques évoquant un désengagement russe. Son porte-parole, Dmitri Peskov, a assuré que Moscou n’abandonnait pas ses partenaires, en dépit des apparences.
Avec Africanews