Fake news sur la CNARR : ce que révèle la vérification

Pour établir les faits, Tribune Échos a interrogé des sources institutionnelles et des partenaires humanitaires. Résultat : aucune preuve ne vient étayer les accusations diffusées par TchadOne.
L’un des éléments les plus relayés concerne une prétendue revendication de 200 agents non rémunérés. Or, ni au sein du ministère ni auprès de la CNARR ou de leurs partenaires, aucune trace de plainte collective ou de dossier revendicatif n’a été retrouvée. « Nous n’avons jamais été saisis d’un tel problème », confirme un représentant d’une organisation humanitaire internationale.
En effet, aucune preuve formelle ne confirme les accusations lancées. L’affaire illustre une fois de plus l’importance de vérifier les informations avant leur diffusion.
La récente série de publications de TchadOne visent la CNARR et le Ministère de l’Action sociale repose sur des documents non authentifiés, aux contenus douteux. Selon Tribune Échos, il s’agit d’une opération de dénigrement orchestrée par d’anciens cadres écartés du système, appuyés par des web-activistes mobilisés pour semer le doute dans l’opinion publique.
Les documents partagés comportent de nombreuses irrégularités : absence de numérotation, erreurs de date, formulations vagues… Rien ne permet de les considérer comme des pièces administratives officielles. De plus, aucune revendication formelle des supposés « 200 agents impayés » n’a été enregistrée, ni auprès des autorités, ni chez les partenaires humanitaires.
La cible principale de cette offensive semble être le Secrétaire Permanent de la CNARR, Idriss Mahamat Ali Abdallah Nassour, salué pourtant pour son intégrité et ses efforts dans la gestion humanitaire à l’Est.
Verdict: il s’agit d’une campagne délibérée de désinformation, sans fondement factuel. Tribune Échos appelle à la vigilance citoyenne et recommande l’ouverture d’une enquête pour identifier les auteurs de cette manipulation orchestrée.